FUTUR - collectif
28 au 03 mars 2019
vernissage 02 mars 19h - 01h AM
MARC GOSSELIN / ATELIER / GALERIE
3880 rue Sainte- Catherine Est Montréal, Qc, H1W 2G4
514 292-0696
Vernissage 02.03.19 19h
Nuit Blanche de Montréal Vernissage 02.03.19 19h
Nuit Blanche de Montréal Vernissage 02.03.19 19h
Vernissage 02.03.19 19h
Marc Gosselin / Atelier / Galerie, présente une exposition collective mettant de l’avant des artistes issus du milieu urbain et contemporains. Vernissage et performance lors de la soirée du 2 mars 2019, 19h à 1h am.
Artistes : Alexandra Levasseur, Josiane Lanthier, Emmanuel Laflamme, Dominique Desbiens, Dju Robinson, Eve Saint Jean, Yannick Chayer, Matthew Belval, Cédric Taillon, Alexandre Pépin, Jeremiedb, Guillaume Lépine, Gab More ainsi que Mathilde Corbeil
Performances musicales : Noise / expérimentale par Rara Avis; Yannick Chayer, Alain Lefebvre et Sébastien Trafalga.
Animation : DJ Interstellaire ll
Commissaires : Valéry Legault & Marc Gosselin
Née à Shawinigan en 1982, Alexandra détient un baccalauréat en beaux-arts de UCR, Costa Rica (2006), une maîtrise en illustration de EINA, Barcelone (2008) et une majeure en animation de film de l'Université Concordia, (2014). Par la sculpture, la peinture et le film d’animation, elle cherche à représenter la planète et ses habitants comme un seul tout en mutation, un seul organisme indissociable en mouvance. Depuis 2008, ses œuvres sont exposés dans le monde entier. Elle vit et travaille à Montréal.
L’œuvre présentée dans cette exposition est le fruit d’une collaboration avec le photographe montréalais David Courteau. De formation autodidacte, David Courteau utilise la photographie analogue pour capturer les créations de l’humain, se penchant particulièrement sur l’architecture et la sculpture et conférant à ses images un caractère intemporel.
Bachelière en Arts Visuels et médiatique l'Université du Québec à Montréal, en 2014, Josiane Lanthier s'est spécialisée en peinture. Depuis, 2016 elle affectionne la couture. L'idéologie derrière la fabrication du vêtement se retrouve également dans sa pratique en peinture. C'est-à-dire, trouver un équilibre entre les différentes formes de texture. Le contraste des traitements s’alimentent dans chacune des pratiques. Elles se complètent entre elles.
Josiane s'inspire de la réalité, mais nous nous retrouvons souvent dans un espace oniriques, flottant et fantomatique. Dans les paysages fictifs, auxquels elle s'identifie, certains personnages apparaissent à travers les accidents qu'elle réalise. Le geste de peindre et la lumière sont plus importants que le sujet. C'est en retirant le contenu iconographique des formes, qu'on se plonge à travers les couleurs: son premier intérêt visuel. Josiane met en lumière la juxtaposition des matières. Elle voit donc les contrastes nécessaires pour visualiser une distance entre chaque forme. Les couches superposées créent un jeu intéressant entre le fond et la forme. Les traitements sont variés à l'aide de peinture aérosol, de couleurs vinyliques, d'acrylique et de pigment pure. Elle construit avec ce qui émerge. Les manifestations chaotiques sont soulignées ce qui apportent une représentation vive d'un paysage calme.
Emmanuel Laflamme recycle avec humour l'imagerie populaire et crée des scènes fortes de sens qui mènent autant à sourire qu'à réfléchir. À l'image des surréalistes, il conçoit des représentations dont l'impossibilité manifeste capte l'attention du spectateur. Il crée ses œuvres un peu comme un publicitaire qui n'aurait rien à vendre. Conjuguant les références culturelles, il détourne les mythes anciens et modernes pour nous servir son regard sur le monde, à la fois tendre et critique. L'absurde est son terrain de jeu, l'anachronisme est sa spécialité. Emmanuel est né en 1984 à Montréal. Artiste autodidacte, il a travaillé comme designer en dessin animé et collaboré à des projets de publicité, cinéma et jeux vidéo.
Dominique vit, habite et aime Montréal depuis 1991. Aux premiers temps de son arrivée dans cette ville, il adorait faire de l'exploration et de l'escalade urbaine nocturne. Aujourd'hui sa démarche en peinture s'apparente à cette activité car elle consiste à représenter l'environnement visuel urbain, autant de façon abstraite que figurative. Les deux séries d'œuvres qu'il développe actuellement s'intitulent Architectures abstraites et Toits d'Amérique. Il utilise surtout le fusain et l'acrylique sur le canevas pour réaliser cette œuvre qui s'inscrit dans le mouvement de la relève actuelle montréalaise.
Est une artiste-plasticienne qui vit et travaille à Montréal. Diplômée en photographie, elle est aussi autodidacte, s’étant initiée à la sculpture en 1998 puis tournée vers la peinture quelque dix ans plus tard. Très active sur la scène locale, Robinson a acquis une réputation à l’échelle nationale au courant des vingt dernières années. Elle compte à son actif plus d’une quarantaine d’expositions solos, collectives, et de participations à divers évènements artistiques. Depuis 2011, sa pratique est axée sur la peinture à l’huile. Cofondatrice et coorganisatrice de la biennale XL(2011) et de l’OSBL multidisciplinaire Cercle CréatiC(2002), Robinson a également enseigné la sculpture au prestigieux Centre des arts Saidye Bronfman. En 2007, la Mention d’honneur lui est décernée pour l’ensemble de son œuvre, dans le cadre du Festival Rencontre des Arts à St-Jean-sur-Richelieu. Robinson a réalisé de nombreuses pochettes d’albums, notamment Live de Karkwa, Piano mal de Sagot et Rooster de Robi Kuster. Elle a également conçu et sculpté le prix Cardozo-Coderre. Son œuvre a été diffusé dans la revue Décover, les quotidiens La Presse et le Journal de Montréal, les hebdos Mirror et Voir ainsi que dans le Guide Culturel web de Radio-Canada. En 2017, Robinson obtint une bourse de Recherche et création octroyée par le Conseil des arts du Canada.
Absorbée par la complexité du quotidien qui l'entoure, Ève tente d’analyser qui nous sommes, ce que nous avons été, ce que nous devenons, ainsi que l’environnement que nous habitons et que nous transformons. Elle réfléchie, par le biais de l’illustration graphique et de la peinture (techniques mixtes), aux questionnements et angoisses existentielles qui habitent notre société, et plus particulièrement sa générations, les milléniaux. Elle travaille sur le potentiel immersif et porteur de l’image en créant un dialogue entre la narration et l’abstraction.
Ayant flirté entre différentes allégeances artistiques comme le freejazz, l’hindustani en Inde pendant quelques années ainsi que l’art plastique, Yannick Chayer définit sa pratique comme étant plutôt dilettante. À travers ces champs d’intérêts variés et différents médiums il cherche à élaborer un langage personnel sans formules rigides. Être le scintillement d’une réalité ésotérique et libre, transcendant la culture de masse, est la cible à atteindre. Il se concentre présentement sur les possibilités du saxophone soprano dans un contexte noise analogique et musique concrète.
Originaire de Granby, vit et travaille à Montréal.
Matthew Belval est un peintre naturaliste dont l’œuvre est la consécration du quotidien. Dans ses tableaux, il donne une place éminente à des sujets qui échappent habituellement à la représentation. Que ce soit un container couvert de graffitis, les restants de table du matin, ou encore un visage sans fardages, l’artiste cherche à mettre en beauté la vérité, rendre hommage à la nature telle qu’elle est. Il y a dans cet ordinaire quelque chose de fondamentalement universel.
Cedric Taillon est bien connu dans la communauté artistique montréalaise. Il a été co-directeur du magazine d'art visuel Décover, co-producteur du festival Mtl en Arts et est lui-même dans sa 13ième année de carrière d'artiste-peintre et portraitiste. Dans sa pratique courante, il s'intéresse à la création d'images qui n'existaient pas avant que l'artiste ne les ait imaginé, des oeuvres crées de toutes pièces sans aucune références. Ses créations du moment prennent la forme de paysages abstraits et oniriques faits dans un style et une pratique qui ont pour seul but de détendre l'artiste et chatouiller l'imagination de ceux qui poseront les yeux dessus..!
Alexandre Pépin est un artiste visuel émergent qui vit et travail à Montréal. Ses peintures transforment des éléments de la flore, de la faune et du corps humain en objets à base de pâte à modeler et d'argile rappelant les bijoux, la porcelaine, les billes, la taxidermie et autres objets de collection. Il est titulaire d'un baccalauréat en Arts Visuels de l'Université Concordia. Il est récipiendaire d'une bourse de recherche, création et exploration du CALQ en 2017, obtenue pour la réalisation d'une résidence au Vermont Studio Center et d'une exposition solo intitulée Les Corps Fongiques, présentée à la Galerie Marc Gosselin. Son travail a récemment été présenté lors des événements ARTCH-Art contemporain émergent au Square Dorchester, Pour l'art à la Galerie B-312 et Bombay Saphire Artisan Series au Centre Phi.
Jérémie Deschamps Bussières vit à Trois-Rivières. Il détient un diplôme de premier cycle de l’Université du Québec à Trois-Rivières depuis 2013 et y poursuit actuellement des études de maîtrise en Arts visuels. En 2017, il est invité par la Galerie C.O.A à participer à l’exposition Copie/paste/erase aux côtés de 8 autres artistes internationnaux et en 2015 son travail fait partie de Freshpaint à la Galerie Art Mûr (Montréal), regroupant 40 artistes de la relève artistique canadienne. Il remporte en 2014 le prix national Art ici de Newad et obtient le prix Julian-Gruda en 2013. Il signe déjà quelques présentations individuelles de ses œuvres et son travail a pu être remarqué dans plusieurs manifestations de groupe, tant au Québec qu’à l’étranger (Mexique, Serbie, Chine, Colombie, France, Espagne).
Candidat à la maîtrise en Arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, Guillaume Desrosiers Lépine est un jeune artiste émergeant du Québec, provenant de la ville de Sorel-Tracy en région Montérégienne. Oeuvrant principalement dans la discipline de la peinture, il développe un parcours chaotique entre les images imprimées et la peinture. En 2017 il est finaliste pour le prix Sylvie et Simon Blais pour la relève en arts visuels 2017 et remporte la Bourse du Jury en collaboration avec Mathieu Deschênes à la FAC 2017 (Foire d’art contemporain de St-Lambert).
Ses recherches en arts visuels explorent la manipulation d'ensembles picturaux pour révéler l'aspect fluide et mobile de son idéaltype de la peinture. À travers un jeu de libre association entre image et peinture, son travail pictural évoque mes questionnements embryonnaires à propos du rôle de la peinture dans notre expérience post-internet du monde.
Gabriel Moreau est un artiste/peintre multidisciplinaire étudiant en Baccalauréat à l’université Concordia. Sa démarche artistique se penche sur l’investigation, à travers les médiums nouveaux et traditionnels, des phénomènes sociologiques et esthétiques contemporains et futurs liés à l’adoption répandue de l’internet.
Mathilde Corbeil est illustratrice et designer graphique. Derrière bon nombre de projets du milieu culturel, elle a entre autre signé la direction artistique de plusieurs pochettes de disques, des affiches de danse, de théâtre et de cinéma, en plus de collaborer à l’animation de vidéoclips. Elle travaille présentement avec la revue Les Libraires, la Gazette des femmes, ainsi que la compagnie de production Porte Parole, avec qui elle a produit des centaines d’illustrations pour la pièce de théâtre J'aime hydro.
Ce projet sonore est celui de Chittakone Thirakul, un artiste d’origine laotienne et Thaï-dam, né en Thaïlande. Également directeur artistique de l’étiquette de musique expérimentale Jeunesse Cosmique, qu’il a fondée en 2010, et animateur radio, ce DJ de talent est sans cesse à la recherche de nouvelles pistes nocturnes et étoilées.
Rara Avis est un label pour la musique expérimentale. Leur mission est de publier le travail des artistes et des musiciens dont leurs projets s'écartent non seulement des vieux paradigmes de la musique expérimentale mais aussi des paradigmes courants.
Rara Avis valorise la musique innovante, inspirante et axée sur le risque. Rara Avis valorise les artistes qui vont peut-être trop loin dans leurs recherches de territoires inexplorés, créant parfois de la confusion en public et tombant peut-être dans le domaine de la non-musique ou de la “pas-encore-de-la-musique”.